Morihei Ueshiba démasqué : pour des milliers d'adeptes, c'est la chute !
Comme vous le savez maintenant, fidèles lecteurs, je suis amené, pour me soigner, à suivre une cure à vie d'aïkido. Le fondateur de cet art, vénéré par tout pratiquant, était, du moins nous le croyions, le grand mystique (j'avais souvenir du qualificatif de "personne la plus religieuse du Japon", ou approchant, mais je n'ai pas retrouvé cela sur le net... Si vous avez des tuyaux sur cette citation fantôme...) Morihei Ueshiba.
Il se trouve que je me rendai à la fin du mois d'avril dernier, pour une fête anti-fasciste, dans une certaine ville de Toscane.
Or, après m'être époumoné avec les camarades sur de jubilatoires Bella ciao, et avoir troussé quelques passes de tango argentin avec ma compagne, flânant dans le centre ville historique de cette merveilleuse bourgade, voilà-t-y pas que je me retrouve nez à nez avec ceci, dont je ne sais par ailleurs si l'auteur est Cellini Giambologna, Pio Fedi, ou alors carrément le grand Bounarroti (merci à mes lecteurs pudiques mais érudits de combler mon ignorance le cas échéant) :
Or, qu'est cela ? Sinon ceci :
Eh ! oui, c'est évidemment un ikkyo omote ! Découverte incroyable et qui ne restera pas sans conséquences sur l'avenir de l'équilibre des forces des fédérations sportives jeunesse et sport de France comme internationales. Sans compter les dépressions et, qui sait même, les seppuku que cette information risque de provoquer chez cette humanité fragile dont la résistance au monde moderne n'était étayée que par la foi en Sensei et la sueur en keikogi : l'aïkido n'a pas été créé de 1925 à 1969 par le grand mage (un mage de théâtre No, oui !) Ueshiba au Japon, mais à la Renaissance, du XVème au XVIème siècle, en Italie !
Egaré sur la voie, je me sens, d'un coup, tout en disharmonie.
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